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l'encre rouge

1 avril 2007

changementS

Bonjour à tous,

mon dernier article datant de juillet 2006, je vous donne désormais l'adresse de mon nouveau blog :

Petit Canard

(oui, beaucoup de changements !)

Bonne lecture à tous, merci pour vos commentaires ! <3<3<3

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15 juillet 2006

La fin

Sans un souffle, sans un nuage,
Le ciel t’attend mon humble espoir.
Sans un doute, s’approche l’orage
Il vient recouvrir nos âmes de noir.

Laisse le passer mon amour,
Laisse le tout détruire.
Mon âme attend son tour,
Nous allons nous enfuir.

Sans un souffle, prends ma main.
Sans un doute, accroche toi.
Je veux t’emmener loin.
Le ciel n’attend que moi.

L’orage passe et nous partons.
Tu m’as suivis, comme je t’aime.
Et sans dommage nous allons
Rejoindre le ciel et sa bohème.

Toi, l’homme fort tu as succombé
Aux terribles foudres de l’orage.
Moi, dame noire je t’ai emmené
Là où meurent les nuages.

6 juillet 2006

Le Salon de Plumes Sandrées

bann1

La naissance

Voilà c’est fait !
Nous avons enfin le plaisir de vous présenter notre petit bébé : Le Salon de Plumes Sandrées.
Qu’est ce que c’est ?
Un forum à notre effigie, un univers de plume, d’encre, d’huile.
Et oui, en attendant de pouvoir créer notre association (pour plus d’infos rendez-vous sur le forum), nous avons décidé d’exposer à l’avance notre univers, notre imagination, nos passions, afin de mieux vous accueillir.

Plumes Sandrées, c’est une vampire, une ange déchue et d’autres "artistes" qui décident de donner forme à leurs passions communes : l’écriture et l’illustration.
Plumes Sandrées, c’est donc une passion, un rêve qui peu à peu va se réaliser.
Plumes Sandrées vous sera bientôt livré sur papier (fanzine), en attendant vous pouvez toujours l’envahir dans notre Salon Plumes Sandrées

4 juillet 2006

petit jeu !!

Quand une vampire et une ange déchue veulent jouer au pictionnary, ça donne ça...

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Vous n'arrivez pas à lire ?
Bon, quelques anecdotes qui valent la peine d'être mémorisées !

Adra : "Un fouet ?"
Vio : "Non, un aspirateur..."

Vio : "un pieux ?"
Adra : "Non, un crayon à papier..."

Adra : "un bouton ?"
Vio : "Non, une coccinelle..."

Adra : "un porte monnaie ?"
Vio : "Non, une théière..."

4 juillet 2006

Quand la vampire rencontre l'ange déchue...

Mais pourquoi n'y a-t-il toujours pas de nouvel article ici ? C'est insensé, alors qu'elle avait dit qu'elle dépoussièrerait !! Quelle menteuse !

Non, pas du tout, je prépare, je prépare !

Des articles vont venir, tous beaux tous chaud !! Yeah !

Attendez juste un peu, je suis trop occupée avec mon ange déchue pour réellement pondre quelque chose de bien...
Héhé, on est perfectionniste ou on ne l'est pas, pas vrai ?

PaTIencE !!

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24 juin 2006

Premier coup de Plumeau !

Hop je dépoussière je dépoussière !

Quelques petites infos, parce qu'il s'en est passé des choses depuis le dernier article.
Bon, toujours en période d'examens je n'ai pas beaucoup de temps pour moi, mais Adrastée et moi avons tout de même réussi à boucler à temps (hum enfin si on peut dire ça comme ça ! ^^) notre mini zine "ROUGE" !!

Apperçu de 4ème de couv :

"Deux esprits qui s’entremêlent. Deux plumes qui s’enlacent.
Le rouge de la passion, de la haine, de la folie ou de la gourmandise, Rouge nous attire et nous vous le livrons.

A vous de le savourer, de le détruire, de le haïr ou de l’adorer. Rouge est vaste, le rouge est une couleur unique à découvrir et à saisir.
Deux esprits qui se confondent, deux amitiés réunies. Deux plumes enchantées de pouvoir s'exposer. Elles vous invitent.
Entrez."

couverture : (hihi merci Adra) : ceci n'est pas la version définitive, la version définitive comporte un "Aralaine" gris clair au lieu de rouge ! :)

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Nous l'avons réaliser dans l'optique de le lancer au salon de la culture japonaise de Japan Expo 7 de Paris, cet été le 7,8,9 Juillet ! Venez nous y retrouver ! Pour plus d'infos : http://www.japan-expo.com/

A cette même occasion, j'ai le plaisir de vous dire que mon relié "L'envol" aura été préalablement réimprimé et qu'il sera denouveau disponible !!

Petit apperçu de la 4ème de couverture :

"L’envol d’une plume nouvelle, qui n’attendait que ça. Elle s’envole, doucement, prudemment, guidée par le vent, guidée par le souffle de son âme. Elle vole, libre.
L’envol d’une âme sereine.

Vous la voyez, elle est devant vos yeux, cette plume légère. Elle n’attend que vous pour que son envol prenne vraiment forme."

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23 juin 2006

Mises à jour

Houlala, ça faisait longtemps que je n'avais pas dépoussiéré tout ça !! OO

*Vio regarde la couche de poussière sur ses doigts et se dit que c'est lamentable*

Bon, pour me faire pardonner, j'ai mis à jour certains des albums photos, j'en ai viré d'autres, inutiles maintenant à mes yeux.

Je vais également rapidement poster des articles. Il va falloir faire briller tout ça !

*Vio se dit qu'avec tout ce qu'elle doit faire elle n'y arrivera jamais*
*Vio s'amuse de cette situation et se dit qu'elle va se bouger*

7 mai 2006

Juste un petit pantin de bois

Je tiens dans ma main une croix de bois. Des quatre extrémités de cette croix se trouvent des ficelles. Et aux extrémités de ces ficelles se trouvent des bras, des jambes, une tête. Le joli pantin de bois sautille au rythme de mes mains.

Cours beau pantin. Joue beau pantin.
Profite de cette vie qui t'est donnée, toi qui n'a rien fait pour l'avoir. Ta figure de bois ne cesse de sourire. Tu sembles heureux. Tes yeux malicieux sont grands ouverts. Tu ne dors jamais. Tu veilles. Sur quoi ? Je ne sais pas.
Mes mains s'amusent entre elles. Tu voltiges, tu danses, tu sautes. La vie t'envahie et tu t'émerveilles.

Mais mes mains sont aussi cruelles, pauvre petit pantin. Elles te lachent. Tu tombes. Rien ne te retient, tes ficelles sont relachées. Plus rien ne t'amine. Tu restes là, assis sur ton derrière de bois, le visage baissé, le sourire toujours tendu. Il me semble si faux à présent, ce sourire inexpressif.
Tes bras pendent. Tes pieds ne te soutiennent plus. La vie t'abandonne pauvre petit pantin de bois.

Tu ne peux même pas pleurer sur ton triste sort.
Non, tu n'as rien à faire d'autre qu'attendre. Attendre qu'une main, ou même plusieurs viennent te chercher. Tu ne peux qu'attendre la vie, celle qui t'a abandonné.
Alors tu attends.
Et lorsque mes cruelles mains te reprennent, tu ne cesses de sourire. Mes mains coupables se remettent à jouer. Plus vite, plus fort. Tu te cognes contre les murs, tu chahutes avec les meubles. Mais rien ne t'empêche de sourire.
Qui es tu petit pantin de bois ?
Tu es le pantin de ma vie.

7 mai 2006

Haine et folie

La pluie tombe.
Le vent s’est levé.
Moi aussi. Je regarde l’heure : 3 heures.
Je n’arrive toujours pas à dormir. Mes rideaux transparents laissent passer les faibles rayons lumineux de la nuit mourante.
La pluie tombe.
Je me lève.
Mes yeux sont encore mouillés de larmes. Je les avais trop longtemps retenue pour qu’elles ne coulent pas à flots.
Sur le mur en face de mon lit se trouve un miroir que j’avais placé en m’installant ici. Ma tête apparaît. Non, je ne veux pas me voir. Je ne veux même pas me regarder. Eloignez ce visage de mon regard.
Je me lève et je décroche ce maudit miroir.
Mes cheveux me tombent sur la figure, tant mieux. Je ne veux plus me voir.
La pluie tombe.
Je sors pieds nus dans le jardin. L’herbe mouillée me berce. La pluie me tombe dessus.
Je bascule ma tête en arrière, mes yeux face au ciel. L’eau claire coule sur mon visage. L’eau, la pluie, mes larmes…
J’ai envie de hurler. Je ne suis rien. Je ne mérite même pas ce que j’ai. Tout m’est si simple. Rien ne devrait m’être donné.
Je me hais.
Je crie, ma haine s’envole. Je hurle, mes poumons explosent.
J’ai mal.
Je respire. Vite, fort. J’ai mal.
Mes poumons se serrent. Mes muscles se tendent.
Je tombe.
L’herbe mouillée me berce.
Je respire. Vite, fort, mal.
Je ne peux plus crier.
Je me tends.
Mes muscles sont raidis.
Me concentrer. Penser à autre chose. Non, ne pas penser. Ou alors à la mer.
Voilà, les vagues. Le Soleil descend, il se glisse sous le manteau de la mer. Leur union provoque un arc en ciel.
Je respire, moins vite, moins fort. J’ai mal.
La pluie continue de tomber.
Je respire.
Je peux à nouveau parler.
Je tremble maintenant.
Tout est flou autour de moi.
J’ai froid.
Je me relève. La pluie continue de tomber. Je continue de pleurer.
Il est temps de rentrer, je suis fatiguée.
Je rentre dans ma chambre. Mon lit est là. Le miroir est toujours par terre, face cachée.
Je ne veux plus me voir.

10 avril 2006

Merci à vous...

Merci à vous, ceux qui me soutenez, pendant que ce n'est pas facile. Merci à vous de me supporter, mon humour pas drôle comme mes coups de bluses. Je vous ai découvert, je ne vous laisserai pas filer. J'aimerai vous être aussi utiles que vous l'êtes pour moi.

J'aime que vous soyez franc et certaines de vos découvertes m'ont grandement fait ouvrir les yeux.
Je suis entourée d'anges qui m'aident à supporter les démons autour de moi et ceux qui sont, entrent et vont en moi.

Merci donc à tous ceux qui sont ici.

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(il me faut la photo de plusieurs personnes encore... je suis désolée, je ne vous louperai pas !)

Je vous aime tous. Je vous adore. Je tiens à vous énormément.

(je t'aime mon amour)

27 mars 2006

Le salon du Livre de Paris 2006

FRANTASTIQUE !

Des livres partout !!

trop fort !

Non, je vais pas vous faire un résumé aussi... simple ! ^^

Alors, pour commencer, ambiance très sympa, vraiment. Différente de l'année dernière, car l'année dernière les vendeuses de toutes sortes avaient été selon moi un peu sèches. Mais cette année pas du tout, les vendeuses et vendeurs étaient aimables, accueillants, sympathiques... Bref, bonne et chaleureuse ambiance. Mais les auteurs aussi. J'ai pour habitude de me balader du côté des livres jeunesses ou les illustrateurs dédicacent leurs oeuvres afin d'admirer leurs pinceaux et ils n'hésitent pas à expliquer leur technique, à parler de leur métier, de les oeuvres...

Et les auteurs aussi !
D'ailleurs petite aventure de Vio : avant même d'entrer dans le salon du livre.
J'étais dans la queue avec mon amoureux, à discuter et... malencontreusement, je me retrouve à lui faire un bisous dans le cou... Et là, un monsieur derrière nous me tend une carte, avec dessus "Pour une déclaration d'amour à inventer." et me dit :

"comme cela vous pourrez lui lire à l'oreille gauche"

Je regarde la carte... Magnifique poème. Je me retourne et dit merci, et le monsieur sort une autre carte pour ma mère avec un poème différent. Il s'agissait de l'auteur même, dans la file pour le public : Mr. Jacques Salomé.

Bon, une fois à l'intérieur, nous le perdons de vue...

Alors, nous commençons notre promenade aux milieux des stands tous plus attirants les uns que les autres.

Quelques exemples :

le stand de la calligraphie chinoise, où ma mère m'a offert deux magnifiques pinceaux et ma grand mère un sceau chinoix en ivoire synthétique (le vendeur nous a fait tout un spitch sur le commerce de l'ivoire qu'il fallait abolir, ça nous a rassurées !) Il vendait également des blocs de papier de riz, des kit de calligraphie... Et ce vendeur était fort sympathique.

http://img54.imageshack.us/img54/3852/standchinoix2retouche7qu.jpg

http://img54.imageshack.us/img54/9603/standchinoix1retouche4qy.jpg

Ainsi que le stand "Editions Alternatives", qui possède de magnifiques livres, tous superbement relié, avec de très belles illustrations. A voir !

http://img138.imageshack.us/img138/2766/salonalternativesretouche9dp.jpg

Et pour finir dans les stands magnifiques, le stand du "thé des écrivains" qui était un vrai bazar de cahiers, de feuilles, de sacs en toile, de cahiers, de cahiers et de thé. Très belles couleurs chaudes et une ambiance très agréable.

http://img138.imageshack.us/img138/1811/salonthdescrivainsretouche7tx.jpg

http://img54.imageshack.us/img54/2712/salonthdescrivains2retouche0mb.jpg

http://img54.imageshack.us/img54/316/saccrireretouche7wn.jpg

Et ainsi nous marchions à travers des livres... des livres
http://img54.imageshack.us/img54/6758/salontagrelivresretouche6ba.jpg

et encore des livres !
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Puis, nous sommes enfin arrivés au stand principal, la section réservée à la Francoffonie ! (à l'honneur cette année !)

http://img54.imageshack.us/img54/5544/francoffoniesretouche6qa.jpg

Et au détour d'une allée, nous sommes tombés sur le quartier BD. Joli joli ! Et figurez vous que Dupuis distribuait... des chapeaux le petit spirou !! Voilà ce que cela donne

http://img54.imageshack.us/img54/9035/viochapeaupetitspirouretouche7.jpg

Et enfin, après avoir fait le tour... nous sommes enfin tombé sur le stand de "Albin Michel", l'éditeur de Mr. Jacques Salomé.
http://img138.imageshack.us/img138/5193/jacquessalompetitgaronretouche.jpg

L'auteur avait son propre stand avec ces vingtaines d'ouvrage. Nous avons rediscuter, car il m'a reconnu. Cet auteur est impressionnant. Il nous tendait un de ses livres et m'a dit :

"Tenez, lisez la page 17, elle est pour vous"

Et à la page 17 se trouvait un conte : "le conte de la femme qui cheminait vers sa propre vie"...
et il a fait pareil pour mon amoureux : "le conte du bouquetin qui avait peur de perdre son zizi"...
Enfin, bref. J'ai donc craqué et j'ai acheté son recueil de contes : "Contes à aimer, contes à s'aimer". (je ne regrette pas d'ailleurs !) et j'ai eu droit à une dédicace :

"A Violaine, pour agrandir l'amour de la vie jusqu'au rire du Soleil" et il a ajouté :

"Vous pourrez lire ces contes à vos petits enfants en 2042, vous verrez, je me trompe rarement"... ^^

http://img138.imageshack.us/img138/4488/violivrecontesretouche3eu.jpg

Enfin bref, bilan très positif, un salon du livre vraiment réussi, et une sortie qui fait du bien au moral, à défaut de faire du bien au porte monnais. ^^

26 mars 2006

Un battement d’aille sous la pluie

Il pleut. La voiture éclaire de ses fars jaunes les gouttes qui tombent inlassablement. Il fait noir. Les fars éclairent la route, le noir perdure autour. La route est droite. Il n’y a rien, personne. Juste moi et la route. Elle me ramène chez moi par un chemin droit, déjà tracé et net. Il n’y a pas d’autre parcours. C’est par là. Je n’ai pas le choix. Je dois rentrer.
La pluie vient frapper le par brise. Les gouttes ruissellent sur la vitre, poussées par le vent frais du soir. Les lampadaires s’allument, la nuit est tombée. Les larmes du ciel brillent à la lumière, elles dansent sous les lampes et finissent leur chute dans le noir, sur du goudron froid, solide et implacable. Elles viennent s’écraser sur le chemin tout tracé. Je ne veux pas rentrer mais je suis entraînée. Je n’ai pas le choix. Alors, je regarde la route, mes larmes viennent se mélanger à celles du ciel. Ma tête est posée contre la vitre, elle ressent les inconstances de la route. Je me cogne. Je pleure de devoir rentrer. Je pleure de devoir recommencer comme avant.
Mais là, loin au fond de la rue, perchée sur la barrière interdisant l’accès à la voie de chemin de fer, j’aperçois une grande chouette blanche. Sa tête est penchée vers le sol. Elle guète. Ses plumes sont blanches et pures. Je m’approche d’elle. Elle tourne la tête. Elle me voit. Elle déploie alors ses longues ailles, et s’envole d’un saut majestueux. Je la suis du regard tandis que la voiture continue d’avancer. Son vol est royal, rapide et souple. Elle suit notre voiture, elle est toujours à mon niveau. Elle va dans la même direction que moi. J’ai eu tort. Il n’y a pas qu’un seul chemin pour continuer. Il y a aussi la voie des airs.

21 mars 2006

Ma prison de verre

Un mur, non peut-être pas. Une vitre, oui, ça doit être ça. Et je suis derrière, je vous vois. Je vous vois rire, vous me voyez aussi. Nos mains ne peuvent se toucher, pourtant nous les collons quand même sur cette surface lisse et transparente qui nous retient loin les uns des autres. Comment expliquer cela… Où que j’aille, j’ai l’impression d’être dans un cube de verre, quelque fois il se resserre sur moi, il me donne l’impression d’être proche de vous, de pouvoir vous toucher, vous effleurer, vous prendre dans mes bras, vous parler même et rire avec vous. Je m’évade alors et crois pouvoir vivre avec vous des moments inoubliables… Je pense partager avec vous et même vous être utile. Mais le cube de verre, qui m’enferme dans ma mélancolie, s’agrandit au fur et à mesure que vous êtes loin de moi. Je ne vous vois plus qu’à travers cette vitre. Et je crie, je crie pour que vous me voyiez, mais vos yeux sont détournés. Mes mains frappent le verre, mon cœur explose. Mais rien n’y fait. Nous sommes loin. Vous vous détournez, sans le savoir, sans le vouloir peut-être même. Et moi je reste là, prisonnière de ma douleur sans pouvoir vous aider. Ne partez pas ! De la buée sur la vitre… De mon côté il n’y a rien. Je vous regarde vivre… pendant que moi je dépéris. Combien de temps encore avant que le cube se resserre ? Combien de soirée passée seule, dans l’espoir de vous voir… Ne me laissez pas ! Les sons ne traversent pas le verre. Personne ne m’entend. La buée recouvre toute la surface lisse et maintenant je ne vois plus rien. Je suis prisonnière, je vous regarde vivre… Je vous vois rire, je vous vois jouer, sourire, aimer et adorer. Je veux être avec vous, je vous être parmi vous… Mais rien n’y fait, le cube de verre qui m’entoure ne se brise pas, malgré mes efforts, malgré vos efforts. Je m’enferme dans ma mélancolie… Je vous en prie, ne m’abandonnez pas. J’ai peur maintenant de ce vide qui m’envahit. Quand je regarde autour de moi, c’est vous que je vois. Pourtant si nouveaux, vous m’êtes indispensables, et je suis en train de vous perdre. Je crie, je hurle, je frappe cette vitre maudite… Mais rien n’y fait. Je m’enferme dans ma mélancolie.

15 mars 2006

La faim de vivre

Donnez moi à manger,
A manger de la vie.
Laissez moi enfin bouger,
Sortir de ce matelat maudit.

J'ai faim de Soleil,
De nuages et d'espace.
Je veux voir les merveilles
De ce monde encore de glaces.

Je veux crier la vie,
Boire les sourires des gens,
Respirer leurs envies
Et rire avec eux maintenant.

Mais je suis prisonnière
D'un matelat rugueux,
D'un termomètre et d'une théière,
Ne peux continuer sans eux.

Devant un tel destin,
Mon être entier tremble.
Ce n'est surement pas la fin,
Pourtant ça y ressemble.

15 mars 2006

Une petite pousse dans la brume

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Je l'ai vu pousser de mes cendres. Une petite pousse est apparue alors que je soufflais sur les restes de mon corps. Il a brûlé comme mon âme, ce corps impur et souillé. Et de mes cendres j'ai vu, une petite pousse grimper. Elle est fine, fragile et sensible. Elle est belle, douce et mousseuse. Cette pousse inespérée, cette pousse ensorcelée, c'est l'espoir que j'attendais de voir ma vie se réveiller.
Je dois en prendre soin, je dois bien l'arroser. Cette plante ressuscitée, cette plante revitalisée. Elle grandit au cours de mes pensées, elle tombe malade parfois. Elle est si fragile. Et quand je m'évade dans la brume, elle ne peut me suivre et dépérit. Et quand par miracle je reviens dans ce pays au cœur lointain, la petite pousse de mon corps reprend sa lancée. Elle monte doucement. Il lui faut de la lumière. Mais les ténèbres sont proches, elles s'acharnent contre moi. Alors la petite plante vient me sauver, elle ranime le feu en moi et de mes cendres alors elle peut se nourrir, pour puiser l'espoir et la foi. Jour après jour je l'arroserai, pour qu'enfin un jour, la petite pousse de mes cendres devienne l’arbre de mon avenir.
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